Les athlètes de l’innovation dans les consortiums européens

Nous disposons d’une technologie stratégique. Nous confions pleinement en elle et nous souhaitons réaliser sa mise en œuvre. Seul hic : les financements publics nationaux ne sont pas adaptés aux caractéristiques de notre projet, ou ne sont pas suffisants. Face à cette situation, il nous paraît évident que nous devons nous frayer un chemin dans l’environnement des financements européens et faire partie d’un consortium. Mais voilà que ce saut dans le vide nous donne le vertige.

Un conseil pour surmonter cet obstacle ? Devenir des athlètes de l’innovation. Si jusqu’à présent nous avons concouru dans les circuits régionaux et nationaux, il est maintenant temps de passer au niveau professionnel. La clé du succès est d’avoir un bon plan d’entraînement.

Partenariat projets europeens : des étapes à franchir

Cela commence par la mise au point de notre objectif : nous positionner dans l’écosystème innovant des consortiums européens. Cela implique qu’à moyen terme, ce n’est pas nous qui chercherons et frapperons à la porte des meilleurs, mais l’inverse. A la fin de notre parcours, nous serons invités à participer à des consortiums et à les diriger, et nous auront affaire avec les athlètes de l’innovation les plus renommés.

Dans cette course de fond, nous devrons franchir des étapes importantes :

1 – La recherche de ‘topics’

Nous devons définir les sujets, les thématiques ou les topics (en anglais) relevant des activités de notre entreprise, dans lesquels nous pouvons vraiment démontrer nos capacités ou que nous pouvons apporter une valeur différentielle.

Cependant, nous n’avons pas la même performance dans une course de 100 mètres que dans une course de 1 000 mètres, n’est-ce pas ? En tant qu’athlètes, nous devons donc nous en tenir à la course dans laquelle nous pouvons faire preuve de la meilleure performance, à la fois lors de la présentation de la proposition et lors de son exécution. N’oublions pas que nous sommes dans un environnement très compétitif, où le taux de réussite n’atteint que 17 %.

2 – La prise de contact

Notre objectif est clair. Il nous faut maintenant savoir qui peut nous accompagner dans ce voyage. Comme nous ne sommes pas encore positionnés, les grands acteurs ne frappent pas à notre porte. C’est pourquoi nous devons rechercher les consortiums qui ont participé à des topics similaires et qui sont des experts dans le domaine, car il est probable qu’ils travaillent déjà sur des propositions similaires.

Une fois la liste de ces consortiums établie, nous devrons les contacter par les canaux habituels, en recherchant les interlocuteurs appropriés (responsables de projets européens, d’alliances stratégiques, de coopérations internationales, etc.). Organiser une réunion avec eux n’est généralement pas un problème, car ils sont ouverts à de nouvelles collaborations.

3 – Se mettre en avant

Le calendrier marque le jour de la réunion, où nous devons démontrer que nous avons l’expérience et les capacités que le topic requiert. Nous préparerons une présentation de celles-ci où on ajoutera des références antérieures les validant.

Si l’on nous demande une expérience antérieure dans des projets européens et que nous ne l’avons pas, nous devrons mettre en avant l’expérience que nous avons dans des projets régionaux ou nationaux. Et, bien sûr, nous ne négligerons pas la proactivité et la fraîcheur que nous pouvons apporter en offrant une vision plus enthousiaste que celle de partenaires potentiels plus expérimentés.

4 – Maintenir le cap

Nous avons peut-être participé à une course de fond qui a duré deux ans ou plus, et nous avons peut-être l’impression d’avoir déjà franchi la ligne d’arrivée lorsque nous avons réussi à collaborer à un consortium européen. Faux, car le véritable objectif est de se positionner, de rester dans la mémoire des gens, d’être invité à de nouveaux projets. Si nous voulons vraiment maintenir ce prestige dans le temps, les premiers projets sont cruciaux. Nous devons donc y donner le meilleur de nous-mêmes et être des collaborateurs très agiles.

Kaila et Zabala Innovation peuvent vous aider

Dans l’entrainement et la course de fond pour se positionner dans l’écosystème des fonds européens, nous disposons d’un outil clé qui nous rapproche du succès : Kaila. Cette plateforme d’innovation nous aide à rassembler beaucoup d’informations en peu de temps, à définir les domaines d’intérêt stratégiques, à trouver des partenaires potentiels et à garder un œil sur ce que fait la concurrence.

Dans cet entrainement, présentant des niveaux élevés de difficulté et d’usure, Zabala Innovation peut nous aider grâce à son expertise, à sa grande expérience des projets européens et à son rôle d’accompagnateur et de facilitateur de l’ensemble du processus.

Bonne chance dans votre course !