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Des organisations ouvertes, des personnes ouvertes

Nous avions eu peu de temps pour le débat lors de notre Webinaire du 22 septembre dernier, sur ‘L’innovation ouverte et l’écosystème d’innovation’.

Bon nombre des questions qui avaient été laissées par les participants sur notre blog, se concentrent autour d’une question très importante : « Jusqu’où partager, jusqu’où protéger ? », « Où se termine la générosité du partage de connaissances au sein de l’entreprise, et où commence l’ingénuité ? »

Je ne pense pas qu’il existe une solution simple ou universelle à ces doutes. Au sein d’une même organisation, je pense que la réponse peut évoluer avec le temps, afin de s’adapter aux différents moments. Mais comme je n’aime pas laisser une question sans réponse, par le biais de l’article de ce mois, je vous laisse quelques pistes afin d’y répondre :

  • Le fait que ce débat ait lieu, est déjà une bonne chose, puisque dans plusieurs organisations, on opte pour des solutions simplistes. Il est si mauvais de penser qu’ici rien ne se partage’, ou de se dire que ‘chacun fasse ce qu’il veut’. Il est nécessaire qu’il y ait une politique et que les employés comprennent la valeur de la propriété intellectuelle, ainsi que la valeur du partage pour pouvoir réaliser des projets plus ambitieux.
  • L’initiative d’innovation ouverte au sein de l’organisation doit être associée à des indicateurs de rendements objectifs. Si nous partageons, c’est parce que nous espérons avoir quelque chose en retour. Nous ne devons pas confondre le court terme, nous pouvons mettre en place des objectifs à moyen et long terme. Si nous ne savons pas ce que nous cherchons, jamais nous ne le trouverons.
  • La formation des employés est importante, aussi bien pour sensibiliser et faire découvrir les opportunités d’ouverture à l’écosystème de l’innovation (nous avons été éduqués, en général, au paradigme des organisations fermées), que pour comprendre et pouvoir appliquer correctement les différents outils de protection de la propriété intellectuelle.
  • Il est important de maintenir des outils de surveillance concurrentiels, de  comprendre et de protéger les avantages différentiels de notre organisation (ceux que nous avons et ceux que n’ont pas nos concurrents) et de découvrir également dans quels domaines nous pouvons démontrer cet avantage au marché.
  • L’approche doit être dynamique. C’est une grande erreur de penser qu’un avantage sera toujours maintenu, simplement en le cachant. Si nous y avons pensé, nos concurrents y penseront, tôt ou tard. Il faut investir pour être toujours en tête, et cela signifie également que vous pouvez toujours montrer votre avantage, au marché parce que vous partagez ce que vous considérez déjà comme surmonté (parce que vous avez de nouvelles idées, de nouveaux produits ou services en attente).

Je l’ai déjà dit durant le webinaire du 22 septembre dernier, le cas de Kaila me semble être paradigmatique. Zabala peut partager cet outil si puissant, parce que son service a fait un saut qualitatif et le place à un autre niveau concurrentiel. Il ne s’agit pas de faciliter l’accès à l’information sur les projets ou les programmes européens, le but étant d’aider nos clients à réfléchir à ce qu’ils doivent en faire, et plus important encore, de les aider dans leur gestion. Ceci nous oblige à connaître davantage et mieux les organisations avec lesquelles nous travaillons, afin d’améliorer notre service jour après jour.

Nous gagnons tous grâce à l’innovation ouverte.