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Cette initiative améliore le contrôle des citoyens sur leurs données et favorise la recherche médicale
L’Espace européen des données de santé est censé être mis en place en 2025. Attendue depuis longtemps, il s’agit d’une initiative ambitieuse visant à donner aux citoyens le plein contrôle de leurs données de santé, qu’ils se trouvent dans leur pays d’origine ou dans un autre État membre. Les citoyens pourraient ainsi rectifier les erreurs dans leur dossier, ajouter des informations, le partager, en restreindre l’accès ou connaître le nom des professionnels de la santé qui ont accédé à leurs données.
Intégrant des règles, des pratiques, des normes communes, des infrastructures et un cadre de gouvernance, cet écosystème ouvre également des nouvelles opportunités pour la recherche et l’innovation. Pour ce faire, l’Espace européen des données de santé créera un cadre juridique solide permettant aux institutions, aux chercheurs et à l’industrie d’accéder à ces informations, qui seront anonymisées et protégées.
« Aujourd’hui, le personnel de santé et de recherche collecte les données dans un but spécifique, de sorte qu’elles ne peuvent être utilisées à d’autres fins, ce qui limite considérablement leur impact potentiel », explique Laura Sesma, responsable du domaine d’expertise Santé chez Zabala Innovation.
« En tirant parti des sources de données primaires, l’Espace européen des données de santé vise à agréger de nombreuses sources secondaires, permettant de développer de nouvelles thérapies, de mener des recherches liées à la prévention, d’identifier les habitudes qui peuvent générer des pathologies, de connaître les tendances en matière de santé et de faire des diagnostics, entre autres. De cette façon, nous pouvons formuler des stratégies et des politiques qui soutiennent la prévention et le diagnostic précoce et précis des maladies », ajout-elle.
Afin de répondre aux préoccupations en matière de sécurité des données et de respect de la vie privée, l’Espace européen des données de santé tiendra compte de la loi sur la gouvernance des données, du règlement général sur la protection des données et de la directive sur la cybersécurité, qui fourniront un cadre fiable et sûr pour le traitement des données.
En attendant la mise en place de cet écosystème, d’autres mesures se trouvent en phase de développent, telles que l’Infrastructure de services numériques de santé en ligne (EHDSI, en anglais). Les citoyens de certains pays de l’UE peuvent déjà accéder à leurs ordonnances électroniques dans d’autres pays par le biais de la marque MyHealth@EU et les professionnels de la santé peuvent consulter l’historique des patients dans d’autres pays.
Cependant, ce n’est pas encore le cas partout en Europe. « Nous devons être réalistes quant aux services de santé transfrontaliers, car il y a encore beaucoup de différences entre les pays en termes de systèmes de santé et de données », souligne Mme Sesma. « Nous espérons que cet outil résoudra ces problèmes de coordination, de façon qu’il ne sera pas compliqué de parvenir à des accords afin de fournir des services de santé à tous les citoyens », dit-elle.
Les programmes de financement de l’UE visent d’ores et déjà à consolider l’Espace européen des données de santé, dont les principaux alliés sont l’intelligence artificielle et la numérisation. « Des appels à projets collaboratifs existent désormais dans le cadre des programmes Horizon Europe et EU4Health, assortis d’actions de programmation conjointe et d’appels d’offres, qui jettent directement ou indirectement les bases des infrastructures et de l’utilisation secondaire des données proposées par cet espace. Les entités doivent donc profiter de ces nouvelles opportunités de financement afin d’avancer le plus possible et de rester à l’avant-garde en Europe », conclut Mme Sesma.
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