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Économie circulaire
L’Ademe soutient l’écoconception textile d’habillement
L’appel à projets Texhabi se clôturera le 26 juin 2025
Transition écologique
L’Ademe soutient les entreprises dans leurs efforts pour développer des produits et services moins polluants et plus durables
Les démarches écologiques se multiplient dans le tissu économique français, en particulier à travers les projets d’écoconception qui permettent aux entreprises d’adapter leurs produits et services aux nouvelles exigences environnementales. Afin d’accompagner cette transition, l’Agence de la transition écologique (Ademe) a lancé un dispositif dédié à la promotion des investissements en matière d’écoconception. Ces aides ciblent les entreprises de tous secteurs souhaitant réduire leur empreinte environnementale en investissant dans des technologies écologiques ou innovantes. Ces financements sont accessibles jusqu’au 31 décembre 2025.
Son objectif principal est d’encourager les investissements visant à produire des biens et services ayant un faible impact environnemental tout au long de leur cycle de vie. Les projets éligibles sont ceux qui comprennent des travaux préparatoires, comme un diagnostic d’écoconception ou une étude de faisabilité. Ces travaux doivent aboutir à la commercialisation d’un produit ou service visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie ou la pollution en général.
Comme l’explique Parisa-Louise Darzi, coordinatrice des Projets Nationaux en France chez Zabala Innovation, « ce soutien est un levier essentiel pour les entreprises qui souhaitent répondre aux nouvelles attentes des consommateurs tout en respectant les impératifs environnementaux actuels ». Elle ajoute que cette initiative constitue « une réponse stratégique pour les entreprises cherchant à se différencier sur le marché par des solutions plus durables, tout en réduisant leur dépendance aux ressources naturelles de plus en plus rares ».
Les projets financés peuvent concerner plusieurs types d’investissements. Ainsi, l’Ademe soutient les investissements dans des technologies éprouvées pour la production ou la commercialisation de produits ou services éco-conçus. Ces solutions doivent permettre, selon les secteurs, d’obtenir des certifications environnementales reconnues, telles que l’Écolabel européen ou le label AB pour les produits alimentaires. Ces certifications, qui garantissent un respect strict des critères environnementaux, sont un moyen efficace pour les entreprises de valoriser leurs produits et de se démarquer auprès des consommateurs sensibles aux enjeux écologiques.
Mais ce dispositif ne s’arrête pas là. Il permet aussi de financer les projets plus ambitieux, tels que le développement de prototypes ou de pré-productions, dans le cadre de solutions innovantes. Cela peut inclure des investissements dans des technologies de rupture, par exemple des produits ou services qui intègrent des pratiques de réduction des déchets ou de recyclage avancé. « Les projets les plus innovants ont un potentiel de transformation des pratiques industrielles et commerciales, car ils intègrent des aspects fondamentaux de durabilité », souligne Mme Darzi. « L’Ademe soutient des initiatives qui permettent de passer à un modèle économique plus circulaire, où la fonction prime sur le volume », ajoute-t-elle.
Les secteurs concernés sont divers et vont bien au-delà de la production industrielle traditionnelle. L’Ademe s’intéresse également aux secteurs agroalimentaires, où des initiatives pour l’agriculture biologique ou des démarches liées à la gestion des déchets et des ressources sont soutenues. Cette approche transversale permet à de nombreuses entreprises de s’engager dans une démarche de transition, quelle que soit leur taille et leur spécialisation. Les investissements peuvent également concerner l’amélioration des processus de production, la chaîne logistique, ou encore les équipements permettant la réduction des impacts environnementaux.
Cependant, tous les projets ne sont pas éligibles. Les entreprises doivent démontrer que leur projet s’inscrit dans une démarche véritablement écologique, et que les solutions proposées n’entraînent pas de transfert de pollution d’un domaine à un autre. Une analyse détaillée des gains environnementaux du projet est indispensable pour évaluer les impacts réels de l’initiative. De plus, pour certains types d’investissements, les entreprises doivent justifier que leur solution présente un avantage réel par rapport aux solutions classiques en matière de durabilité et de cycle de vie du produit.
L’engagement des entreprises dans cette démarche répond à une double exigence : une adaptation aux impératifs environnementaux et une anticipation des futures régulations. En effet, le paysage législatif européen se resserre autour des problématiques écologiques, et les entreprises doivent être prêtes à faire face à de nouvelles obligations, comme l’affichage environnemental, ou à se préparer à d’éventuelles obligations supplémentaires liées à la responsabilité élargie des producteurs.
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