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Horizon Europe

L’intelligence artificielle appliquée à la qualité esthétique

projet Magician

Le projet européen Magician vient de débuter. Il s’agit d’une initiative ambitieuse visant à corriger les imperfections esthétiques dans les processus industriels liés aux véhicules grâce à l’intelligence artificielle. Financé dans le cadre du programme Horizon Europe et avec un budget de 9,1 millions d’euros, sa finalisation est prévue en septembre 2027.

Le bureau de Zabala Innovation à Bruxelles fait partie de ce projet, coordonné par l’Université de Trento (Italie) et avec des partenaires dans le pays transalpin, en Suède, en Belgique, en Grèce, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Turquie. Notre cabinet de conseil, notamment, est chargé de la gestion du financement en cascade (cascade funding), ainsi que de l’organisation et de l’exécution de toutes les activités liées à la réussite du projet Magician.

« Nous avons une vaste expérience dans le financement en cascade avec des projets de l’UE tels que DigiFed, Blockchers, Nesoi et EDI », explique Marina Coloma, consultante chez Zabala Innovation et participante au projet. « C’est pourquoi nous menons la gestion de deux appels à projets à la troisième et quatrième année du projet afin d’approfondir les fonctionnalités mises en œuvre dans les principaux pilotes du projet et étendre les applications des intelligences intégrées dans les systèmes vers de nouveaux cas d’utilisation », ajoute-elle.

La qualité augmente grâce au projet Magician

L’attention croissante des consommateurs à la haute qualité esthétique des produits se traduit par une hausse des normes de qualité dans les processus de production, avec un effort physique important de la part des travailleurs. Le défi de Magician est d’automatiser certains processus en utilisant des robots qui détectent et retouchent les défauts de production avant la finition esthétique des véhicules.

Magician développera deux solutions robotiques, l’une pour analyser les défauts et l’autre pour les retoucher, qui peuvent travailler conjointement ou séparément. Dans les deux cas, elles utiliseront des modules d’intelligence artificielle formés avec des algorithmes d’apprentissage automatique, toujours supervisés par les travailleurs.

« Ce projet peut fournir plus d’informations sur la manière dont les systèmes de collaboration entre les humains et les robots peuvent créer de meilleurs environnements de travail dans la fabrication automobile pour des personnes de tous genres et de tous âges », conclut Mme Coloma.