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Économie bleue

Meilleurs projets de transformation de la filière des industriels de la mer, c’est à vous

Corimer 2023

Changer en profondeur la filière des industriels de la mer par le biais de projets qui accélèrent la mise sur le marché de technologies, de services ou de solutions ambitieuses, innovantes et durables : tel est l’objectif ultime de Corimer 2023. Lancé à la mi-novembre, cet appel à manifestation d’intérêt se clôturera le 2 juin 2023, à 12h, et présente une particularité : « Les meilleurs projets déposés dans son cadre seront orientés vers des appels à projets du plan France 2030 », explique le directeur du bureau de Bordeaux de Zabala Innovation France, Valérian Gobé. « La spécificité réside dans le fait qu’il ne sera pas nécessaire pour ces projets sélectionnés de redéposer un nouveau dossier en réponse à l’appel à projets vers lequel ils auront été dirigés », ajoute-il.

Les modalités du soutien seront alors définies au niveau des dispositifs par lesquels les projets seront financés. Il s’agit :

Pour le volet dirigé, les industriels de la mer pourront prétendre à plusieurs stratégies d’accélération.

Dans le cas général, les projets d’innovation seront financés selon les modalités du dispositif i-Demo, dont les taux d’aides maximales qui s’appliquent sur les dépenses éligibles s’étendent de 25 % à 80 %, selon le type de dépenses et la taille de l’entreprise.

Nature des projets Corimer 2023 et des porteurs

Grandes, petites ou moyennes entreprises de la mer, toutes peuvent y participer, seules ou associées au sein d’un consortium, en portant des projets de R&D, d’investissements industriels ou de premiers démonstrateurs de solution innovantes, dont la durée indicative se situe entre 2 et 5 ans. Dans le cas général, le coût total du projet doit être de 4 millions d’euros pour les projets individuels ou collaboratifs de type R&D et 5 millions d’euros minimum pour un projet d’investissement.

Les projets qui se placent en deçà de ces seuils peuvent être orientés vers d’autres dispositifs adaptés, notamment le Concours d’innovation i-Nov pour les projets mono-partenaires portés par des PME ou les outils régionaux en lien avec les acteurs territoriaux, tels que les i-Démo régionalisés.

Dans le cas général, le nombre total de partenaires financés d’un projet collaboratif (chef de file compris) ne doit pas dépasser 6. Les projets ayant une composante collaborative forte, associant notamment des start-ups, des PME, des ETI ou des partenaires de recherche, et, si besoin, des collectivités territoriales, feront l’objet d’une attention spécifique, tout comme les projets qui privilégieront un partage des objectifs et des résultats au sein de la filière.

Thèmes et critères de sélection de Corimer 2023

Il est attendu des projets de R&D qu’ils développent des innovations de rupture et répondent aux feuilles de route de la filière, établis comme référence de cet appel à manifestation d’intérêt par le Conseil d’Orientation de la Recherche et de l’Innovation des Industriels de la mer (Corimer). Les thèmes de ces feuilles de route pivotent autour de quatre grands axes :

  • nouveau matériaux et chantiers intelligents (smart yard) ;
  • bateaux intelligents et systèmes autonomes (smart ship) ;
  • décarbonation et navires écologiques (green ship) ;
  • industrie offshore de nouvelle génération (nextgen offshore industry).

Au-delà de la date limite susmentionnée, une relève intermédiaire est prévue le 27 janvier 2023, toujours à 12h.

Les opportunités de l’économie bleue

Institué dans le cadre du Comité stratégique de filière, depuis 2018 le Corimer accompagne les efforts de la filière des industriels de la mer pour développer des technologies permettant de répondre aux exigences réglementaires et aux attentes des clients, face à une concurrence extra-européenne toujours plus acharnée. Il s’agit donc accroître et de maintenir l’emploi et les savoir-faire sur le territoire national et européen et de renforcer le positionnement concurrentiel de la filière dans un marché – celui de l’économie bleue – dont les opportunités sont estimées à 3 000 milliards d’euros d’ici 2030, selon un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).